Les entreprises ayant recours à des fonds d’investissement et / ou de capital développement font face à des problématiques spécifiques tout au long du LBO.
Comment se passe l’arrivée d’un fonds dans une entreprise ? Quel impact a-t-il sur son activité et son organisation ?
EY a interrogé un panel d’entreprises sous LBO et vous en livre ici les principaux enseignements.
Sans surprise, les résultats de l’enquête confirment que l’arrivée d’un fond entraîne rapidement une profonde révision du modèle de pilotage financier et opérationnel de l’entreprise.
Les stratégies de création de valeur sont aujourd’hui focalisées sur le développement (géographique, build-up, nouvelles offres de produits et services, etc.).
Et si la rationalisation des coûts et l’amélioration des cash flows ne sont plus suffisantes, elles restent essentielles puisque 62 % des CFO répondants évaluent le niveau de contraintes financières imposées par le LBO comme fort ou très fort.
Par ailleurs, entre la stratégie initiale et la réalité, nous verrons que d’autres éléments peuvent rentrer en ligne de compte. Par exemple, 2/3 des sociétés interrogées considèrent que la digitalisation des processus de l’entreprise a été un élément majeur de la création de valeur.
Dans les autres apports notables, les fonds mettent résolument sur la table la question du reporting extra-financier (ESG) : environ 70 % des répondants indiquent que les critères ESG sont considérés comme des sources de création de valeur depuis l’arrivée du fonds, alors que seuls 14 % déclarent être concernés par la taxonomie verte.
Enfin, si la crise a eu des effets très disparates sur les entreprises interrogées, 30 % indiquent qu’elle a retardé la sortie des fonds, notamment lorsque les entreprises ont subi une chute de leur activité. Pour 13 % d’entre elles, la crise a au contraire accéléré l’horizon de sortie du fonds.
Les données ont été collectées auprès de 42 directeurs financiers de participations entre juin et septembre 2021.