EY Fabernovel vient de publier le « Manifeste pour une IA au service de la planète ».
Cette nouvelle étude, avec le soutien de Microsoft, rassemble non seulement les différents cas et usages pouvant servir à la durabilité de la planète mais est aussi un appel à tous les acteurs de la société (politique, entreprise, citoyen) pour travailler conjointement dans l’objectif d’amplifier l’impact de ces initiatives au bénéfice du bien commun.
Si l’enjeu business de l’IA est une évidence, l’étude questionne la manière dont l’IA pourrait impacter le bien commun. L’IA peut-elle aider la planète, ou nous aider à la protéger ?
Cette étude évalue le potentiel de l’IA dans l’accélération de 3 objectifs clés : « passer de l’action urgente à l’action opportune », « s’adapter à et atténuer », « conserver et restaurer » en s’appuyant sur le 6ème rapport du GIEC.
Elle aborde une approche « techno réaliste » et prend en compte la dette en ressource que constitue une application IA et les potentielles externalités négatives d’un passage à l’échelle pour chaque cas.
Pour être en mesure d’implémenter l’IA au service de la planète, trois pistes sont possibles selon cette étude :
- Quels modèles d’organisation et de coopération pour placer avec succès l’humain et la planète au centre des stratégies d’IA au service du bien commun ? Et si en 2030, nous passions du modèle “B Corp” au modèle “P Corp” pour la planète ?
- Comment faire évoluer le cadre réglementaire de l’IA ?
- Comment standardiser les données ESG, les penser en communs numériques ?