Toutefois, lorsqu’elles regardent les marchés étrangers, les banques ont conscience que l’augmentation des taux d’intérêt n’est pas seulement un danger théorique, mais que pareille hausse pourrait effectivement se produire. L’importante montée des taux d’inflation dans de nombreux pays au cours des derniers mois a attiré l’attention des banques sur le danger potentiel d’une hausse forte et rapide des taux d’intérêt. Plus d’un quart des banques (26 %), soit nettement plus que l’année précédente (13 %), reconnaissent qu’un tel scénario représente le défi le plus important dans la gestion des risques de taux pour les banques.
Des placements et des crédits pour protéger le climat et une demande de réglementation
Pratiquement la moitié des établissements interrogés (45 %) indiquent que les placements durables constituent pour eux la plus grande chance pour une protection effective du climat. Juste après, en deuxième position, 43 % des banques estiment que les opérations de crédit sont le plus grand facteur de protection durable du climat.
Dans les activités de crédit, à peine la moitié des banques interrogées indiquent prendre en compte les facteurs de durabilité lors de l’octroi de crédits à des clients commerciaux. Alors qu’au cours des dernières années, on a pu observer une évolution rapide vers des activités de crédit plus durables, un statu quo semble désormais s’être installé, puisque, comme l’année précédente, une banque sur quatre exclut toujours catégoriquement la prise en compte de facteurs ESG dans l’octroi de crédits.