Cette étude partage la conviction que l’IA générative ne tuera aucun métier mais modifiera leurs tâches.
Pour Stéphane Distinguin, associé et fondateur d’EY Fabernovel : « en 1997, quand le champion du monde d'échec Garry Kasparov a perdu face à Deep Blue, il est devenu évident que plus jamais un humain ne gagnerait à ce jeu face à la machine. Certains ont estimé que cela marquait la fin de ce jeu qui défie l'intelligence. 25 ans plus tard, on constate tout l'inverse : les joueurs n'ont jamais été aussi nombreux et ils sont devenus meilleurs grâce à la machine. »
« Peur ou enthousiasme ont toujours accompagné les révolutions technologiques. Voilà déjà quarante ans que l’IA cristallise les craintes d’être remplacé par la machine. Force est de constater qu’être aidé par un assistant vocal, trouver le chemin le plus rapide pour rejoindre une destination, ou être conseillé pour un film quand l’inspiration vient à manquer, restent loin des prophéties apocalyptiques imaginées à la même époque par James Cameron. De la même manière, les IA génératives contribueront à de nouveaux usages qui ne se limiteront pas à créer de belles images ou faire des recherches conversationnelles. On peut s’attendre à une évolution des tâches de tous les métiers, sans pour autant que cela ne les détruise. À la clé, un gain de temps évident qui pourra être mis à profit dans les choix stratégiques des entreprises pour développer les compétences de tous leurs collaborateurs » déclare Cyril Vart, associé, EY Fabernovel en préambule de l’étude.